La fleur violée

di Rita El Khayat

J’ai appris ta mort,

Amina,

Ce matin, en buvant mon café froid…

Le juge t’a mariée

A celui qui t’a violée,

Ton sexe, déchiqueté comme une fleur écrasée,

A été saigné, encore,

Le jour des épousailles ordonnées par des jurisconsultes

Au cerveau rempli de fèces et de détritus…

A été saigné,

La flamme de la haine dans le cœur de ton violeur,

Devenu, par des lois folles, ton mari !

Questa voce è stata pubblicata in Poesia e contrassegnata con . Contrassegna il permalink.

Lascia un commento

Il tuo indirizzo email non sarà pubblicato. I campi obbligatori sono contrassegnati *