di Antonio Devicienti
Sogna i tetti di lamiera delle officine di Sesto San Giovanni, la biblioteca di Efeso, le locomotive ferme alla Gare du Nord. Sogna tenebre compatte da perforare con la sonda acuminata del pensiero. Dopo il furore sogna. Pensa fronde in vorticoso oscillare e la foresta in marcia.
Pensa l’insognabile, dorme l’impensabile, si ricongiunge con sé stessa.
“Le temps, ce grand sculpteur” écrivait Marguerite Yourcenar. Fulgurante beauté du fragment arraché à l’unité.
Merci, Monsieur Devicienti, pour votre prose poétique, comme toujours sensible et profondément émouvante, qui prolonge ici une pensée de Giorgio Agamben dans la contemplation de l’Erinye endormie.
C’est moi qui vous remercie, Madame Gamet, soit pour votre attention, soit pour vos traductions des textes de Giorgio Agamben, qui méritent d’etre lus et médités.