Quaderno di traduzione 9. Quand la « Cité du vin » détruit la vigne…

di Gianluca Virgilio

Le 25 avril dernier, à onze heures du matin, je me trouvais avec un groupe d’amis près du bar Oasi, place Alighieri. Les embrouilles sans fin de début de campagne électorale ne connaissaient pas de répit, c’est pourquoi personne ne s’étonnait du curieux silence sur la place, juste troublé par le sourd brouhaha venant de ses quatre coins. Pas un chant de partisans, pas une célébration publique en l’honneur du jour où, à Galatina aussi, on aurait dû fêter la Libération. Tant pis !

Après avoir dégusté un excellent café, j’ai levé les yeux vers le ciel sombre, malgré tout porteur, à cette heure-là, d’un certain espoir d’éclaircie. Dirigeant mon regard vers l’Institution « Colonna », que vois-je…? La vieille, la vénérable, la bicentenaire pergola, hélas, complètement desséchée!

Je demande aux amis s’ils savent quelque chose, et tous me répondent avec regret qu’on l’a coupée, oui véritablement tranchée net à la base du cep haut peut-être de dix mètres, « pour les besoins de la restructuration de l’immeuble ! » ajoutent-ils. Je n’en crois pas mes oreilles et demande s’ils sont sûrs de ce qu’ils disent, si par hasard la pergola ne serait pas morte de dessèchement naturel. « Non non, me répondent-ils, on l’a coupée à la scie, et délibérément ».

Je ne peux vérifier par moi-même, car le chantier est bien fermé et l’entrée interdite à toute personne étrangère aux travaux. Je les crois donc.

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