L’armée du surf. La révolte des étudiants et ses causes véritables 1. Contexte historique. Note des traducteurs. Sommaire

1/ 2001-2008 : DE L’ANTI-G8 À GÊNES À LA CHUTE DU GOUVERNEMENT PRODI II

Extraits de l’article : Gênes, dix ans plus tard, nouveaux défis pour les mouvements italiens,

publié le 23 septembre 2011 par Christophe Aguiton, consultable sur le site d’Attac-France.

(…) Dès l’arrivée à Gênes et après de premières discussions avec ceux qui étaient les principaux organisateurs des manifestations de 2001, une réalité importante se rappelle à nous : l’Italie est très probablement, avec la Grèce, l’un des deux pays les plus politisés d’Europe, ce qui se traduit par deux faits qui pourraient sembler contradictoires, l’existence d’un maillage local et national très serré de mouvements et d’organisations dotés d’une forte stabilité – à commencer par celle de leurs dirigeants – et une extrême mobilité de ces structures dans leurs alliances et prises de position…

Les forces principales qui avaient été à l’initiative des mobilisations de 2001 étaient toutes présentes en 2011. Côté syndical c’est tout d’abord la CGIL1, la principale confédération italienne, proche à l’origine du PCI, et surtout la FIOM, la puissante fédération de la métallurgie, qui a toujours été l’aile gauche de la confédération2. Ce sont aussi des syndicats indépendants, comme les Cobas3, plus radicaux que les grandes confédérations et souvent mieux capables de coller aux revendications de la base. Le monde associatif est là aussi, en particulier avec ARCI, qui regroupe des milliers de centres culturels et d’associations locales et Legambiente, la principale organisation environnementale italienne. Sont enfin présents les « centres sociaux », une spécificité italienne : d’anciennes usines ou bâtiments publics inutilisés sont investis par des militants qui les convertissent en centres sociaux où se multiplient représentations artistiques, concerts et rencontres culturelles et politiques qui attirent avant tout la jeunesse. Sur le plan politique, on retrouve toutes les forces situées à gauche du Parti démocrate, à l’époque rassemblées dans Rifondazione Comunista, mais nous y reviendrons.

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